Agenda

LYON 1er : EXPOSITION COLLECTIVE "TRACES, EMPREINTES, ARCHIVES" A LA GALERIE POME TURBIL

Du 18/05/2017 au 01/07/2017
Galerie Pome Turbil, 48 rue Burdeau, 69001 LYON

Du 18 mai au 1er juillet 2017,

"traces, empreintes, archives"

traces : ce qui subsiste de quelque chose du passé
empreintes : marques durables et profondes du passé
archives : ensemble de documents concernant l’histoire

Trois mots qui se retrouvent liés dans leur essence à une notion, le passé.

L’exposition présentée rassemble huit artistes :

Olivier Aubry interroge la perception, ce qui est identifiable n’est pas certain, est ce vraiment ce que nous voyons ? Ou est ce seulement l’empreinte fantasmée et projetée de ce qui a été ? A travers un monde voué à disparaître, il réinvente le paysage japonais par un répertoire hybride de motifs et de lignes où se superposent les espaces.

Nicole Berrut élabore des œuvres comparables à des « cabinets de curiosités » en archivant des débris du passé pour les restituer au présent. Elle leur confère « une nouvelle vie » sans jamais chercher à effacer les stigmates du vécu. Le passé a permis à ces objets de se transformer pour se réinventer au présent.
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » Antoine Lavoisier

Hélène Durdilly utilise le blanc comme lumière, il est la toile de fond que traverse les traces du souvenir. Rythmant son geste, le fond se sature jusqu’à la nécessité d’intervenir. Les traces de silence qui viennent s’inscrire sur une apparente homogénéité poussent à une redécouverte de soi. Du peu vient le tout, le passé guide la main de l’artiste et se matérialise dans la simplicité.

Stéphanie Ferrat compose avec ce qui l’entoure, par le corps elle retranscrit ce que les sens ont perçus. A la croisée de l’écriture et de la peinture, ses œuvres tentent de saisir la beauté de ce qui nous échappe, la sobre simplicité d’une nature se confondant avec le corps. Par un support, le papier, elle cristallise le témoignage sensible d’une nature qui lentement disparaît.

Les petites aquarelles de Henri Nesme sont une invitation au voyage, à la petitesse du format répond l’infini de l’espace qui s’y déploie. La légèreté de la touche engendre un paysage abstrait où le regard semble de perdre dans un voile de profondeur, écho à une intériorité personnelle qui semble alors pouvoir s’épancher sans limite, et se perdre dans les empreintes éphémères d’une vie passée.

Francis Limérat livre un travail tout en sobriété, à la fragile matérialité des matériaux répondent les figures du vide, de l’absence, de l’effacement. Telle des cartes, ses œuvres produisent une complexe géométrie de l’espace que seule la patience peut permettre de déchiffrer. Il en résulte une énergie qui nous entraine dans un voyage fait de nouveaux horizons.

Marcel Robelin inscrit sur le papier ce qui a été, l’empreinte d’une nature devenue cendre et qui porte dans son essence son propre renouveau. A travers des tonalités à la fois sombres et lumineuses, il laisse entrevoir le processus qui anime la nature depuis ses origines, sur ce qui a été prend racine ce qui sera demain.
« Tout finit afin que tout recommence, tout meurt afin que tout vive » Jean-Henri Fabre

Par la trace Jean-Pierre Schneider rend le souvenir d’un être, d’un paysage, d’un moment. La vitalité de son trait restitue ce qui persiste au sein de la mémoire, archives impérissable d’un instant passager. A travers une complexe simplicité Jean-Pierre Schneider ouvre sur cet infini, cet au-delà de la toile que les mots tentent vainement d’exprimer.

Chacun livre au travers de son oeuvre de ce qui a été, de ce qui est, et de ce qui demeure.

Les empreintes sont des stigmates, vestiges d’instants de vie ; elles sont les témoins matériels des émotions les plus élémentaires aux plus éphémères.
Le passé est un abîme, à la fois profond et superficiel ; les traces de ce passé sont un chemin, le sillage qui traverse les temporalités et achemine vers un renouveau incarné dans le présent.
Aux travers de motifs, différents de techniques différentes, l’exposition accumule les archives d’un passé disparu, sources des maux de tout homme, mais qui portent en elles-mêmes les traces de l’espérance du renouveau, un renouveau ouvert sur les capacités du présent et les espoirs incarnés dans le futur.

vernissage jeudi 18 mai de 15 à 20 h

Ouvert du mercredi au samedi de 14 à 19 h et sur rendez vous

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