Agenda

PARIS 3è : EXPOSITION JB HANAK "VISIONS NEGATIVES" A LA GALERIE ANNE DE VILLEPOIX

Du 13/05/2017 au 24/06/2017
Galerie Anne de Villepoix, 23 rue de Montmorency, 75003 PARIS

---

Du 13 mai au 24 juin 2017,

 

JB Hanak

"Visions Négatives"

 

Après 10 ans passées sur les scènes d’Europe en tant que musicien, JB Hanak revient aux arts plastiques en 2014 par le truchement d’un album concept et transdisciplinaire « Hyperactive Jerk »  qui  lui  permet  de  faire  la  transition  entre  ces  deux  pratiques.  Depuis,  il  travaille  un univers visuel comparable à son univers musical. L’album paraît sur le label franco-japonais Tsunami-Addiction  ;  celui-ci  lui  ouvre  alors  les  portes  pour  une  résidence  de  deux  mois  à l’Atelier Galerie parisien de L’Insolante.

Immédiatement,  les  travaux  de  Jb  Hanak  sont  reconnus  par  des  figures  importantes  du monde de l’Art comme Agnès b, l’Institut Français du Japon, Posca, la Galerie Ephémère, le Centre Georges Pompidou Metz. Très rapidement, le Musée du Papier d’Angoulême s’ajoute à cette liste en faisant l’acquisition d’un tableau de Jb Hanak afin de l’exposer au sein de leur collection aux côtés de Keith Haring.

De par ses antécédents musicaux, il n’y a rien d’étonnant alors de retrouver dans le travail plastique de JB Hanak, des contrepoints, multipliés au point de saturer l’espace. Ses formats  relativement petits recèlent en effet d’un foisonnement de touches, de lignes, de détails qui dans leurs multiplicités et leurs répétitions ne laisse aucune place à la respiration. Même les blancs  sont  des  réhauts,  c’estQàQdire  des  rajouts  de  blancs,  sur  la  sérigraphie  initiale.  En parallèle de ce travail, JB Hanak s’attaque à ses pairs en expérimentant la peinture. En effet face à ses sérigraphies, il nous propose des toiles. Celles-ci proposent un accès plus direct à ses motifs pour révéler une matière qui donne à ceux-ci, une densité proche des collages.

Aucune surface donc n’est laissée au hasard et le regard est sollicité en permanence dans une  pseudo-cacophonie.  Pourtant  de  ce  trop  plein  d’éléments,  JB  Hanak  en  fait  une harmonie intéressante, notamment dans l’usage du camaïeu, il se pourrait donc que toutes ses oeuvres soient elles-mêmes des éléments d’un seul et grand ensemble, telle une grande figure fractale. 

La multitude de motifs sériels ajoute aussi une forme de confusion qui laisse à penser que l’oeuvre est toujours nouvelle et elle l’est en effet, puisqu’à chaque fois que notre regard se pose sur elle, on y (re découvre un paysage, inconnu jusqu’ici.

---

Voir toutes les actualités