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Agenda


PARIS 3è : EXPOSITION COLLECTIVE "LA DOLCE VITA" A TORNABUONI ART


Du 20/10/2017 au 10/01/2018
TORNABUONI ART PARIS, 9 rue Charlot, 75003 PARIS



Du 20 octobre au 20 décembre 2017,

PROLONGATION JUSQU'AU 10 JANVIER 2018

 

"La Dolce Vita"

Les avant-gardes dans la Rome d'après-guerre

 

Parfois, la nuit, l’obscurité et le silence pèsent sur moi. La paix m’effraie ; peut-être que je la crains plus que tout. Je pense que c’est juste une façade qui cache le visage de l’enfer. Je pense : «Qu’est-ce qui attend mes enfants demain?», «Le monde sera merveilleux», disent-ils. Mais de quel point de vue s’il suffit d’un simple appel téléphonique pour annoncer la fin de tout ? Nous devons vivre au delà des passions et des sentiments, dans la même harmonie que l’on retrouve dans une œuvre d’art, dans un état d’enchantement.

Du film ‘La Dolce Vita’, réalisé par Federico Fellini, 1961

 

Oeuvres choisies de : Alberto Burri / Jannis Kounellis / Salvatore Scarpitta / Pino Pascali / Mario Schifano / Carla Accardi / Giulio Turcato / Piero Dorazio / Giuseppe Capogrossi / Mimmo Rotella / Mario Ceroli / Franco Angeli /  Tano Festa / Renato Mambor

Après avoir consacré de nombreuses expositions à la scène artistique milanaise des années 1960 – avec des artistes tels que Lucio Fontana, Enrico Castellani, Dadamaino, Turi Simeti et Paolo Scheggi – Tornabuoni Art inaugure son deuxième parcours dans l’art italien à travers l’exposition La Dolce Vita. Les avant-gardes dans la Rome d’après-guerre.

L’expression dolce vita se réfère à la période historique des années 1950-1960 et plus particulièrement aux tendances et au style de vie qui ont été rendus célèbres grâce au film de Federico Fellini, La Dolce Vita, un chef-d’œuvre du cinéma italien.

Dans les des années 1950, Rome est une ville vivante qui se remet des souffrances de la Seconde Guerre mondiale. Ce sont les années du boom économique, où l’on retrouve l’envie de vivre et de profiter de la beauté des choses. À ce moment-là Rome est la destination de nombreux intellectuels et artistes internationaux tels que Robert Rauschenberg ou Cy Twombly.

Parmi les débris de la Seconde Guerre mondiale ressort une onde de changements qui se révèleront le commencement d’une nouvelle époque, avec l’apparition des mouvements artistiques qui marqueront le xxe siècle. 

L’exposition explore la façon dont les avant-garde nées à Rome – les groupes Forma 1, Origine et la Pop Romaine – ont émergé du panorama culturel de ces années et influencent encore aujourd’hui la création contemporaine.

La Dolce Vita rend hommage et documente ce moment historique pour l’art européen de ces années à travers une sélection de 40 œuvres ayant déjà toutes été exposées dans des musées, dans la plupart des cas réalisées dans les années 1950 et 1960 (Burri, Accardi, Dorazio...), ou dans les années suivantes, mais dont la poétique et le langage dérivent directement de cette période (Kounellis, Ceroli).

Un premier groupe d’artistes se démarque en 1947, prenant le nom de Forma 1. Animé notamment par Carla Accardi, Piero Dorazio et Giulio Turcato, le groupe publie la revue Forma 1 en avril 1947, ainsi qu’un manifeste du même nom dans lequel ses artistes se proclament « formalistes et marxistes ».

Forma 1 promeut un art structuré mais pas réaliste, donnant de l’importance à la forme et au signe dans leur signification basique et essentielle, éliminant dans leurs œuvres toute représentation symbolique ou psychologique.

Carla Accardi, chercheuse et expérimentatrice, développe sa propre poétique liée au signe-couleur avec des divagations matérielles et informelles. Son dynamisme chromatique influencera vivement les artistes de l’Arte povera en Italie et en Europe.

De leur côté, Piero Dorazio et Giulio Turcato, peintres de la couleur et de la lumière, tenteront d’en traduire le mouvement avec leurs textures et structures lumineuses. Dorazio, à contre-courant des avant-gardistes de l’époque, questionne la place de la peinture et cherche à en exploiter toutes les possibilités. Turcato quant à lui abolit dans son travail toute représentation de masse, volume et perspective.

Le groupe Forma 1 se dissout en 1951, mais a marqué profondément l’art italien du xxe siècle.

L’année 1951 est également celle de la naissance du groupe Origine, dont Piero Dorazio fut également membre.

Entretenant de nombreux contacts avec les artistes américains comme Cy Twombly et Robert Rauschenberg, le groupe Origine est fondé par Alberto Burri, Giuseppe Capogrossi, Ettore Colla et Mario Ballocco.

Qualifiant l’art abstrait de l’époque de « décoratif », le groupe entend devenir la référence du « non figuratif », réduisant la couleur à son plus simple, à sa fonction péremptoire et incisive, évoquant des images pures et élémentaires.

Par ailleurs, la capitale romaine bénéficie d’un dialogue direct avec les Etats-Unis et est sujette à une forte influence du langage du Pop Art américain. Dès la fin des années 1950, on assiste à Rome à la révélation des précurseurs de la scène Pop Italienne : Mimmo Rotella et ses célèbres décollages, puis d’autres artistes comme Mario Ceroli avec ses sculptures. La Pop romaine trouve son unité dans l’Ecole de Piazza del Popolo composée notamment de Tano Festa, Franco Angeli et Mario Schifano.

Entre boom économique et dolce vita, ces expérimentations et recherches sur l’image se distinguent des autres scènes artistiques italiennes du moment. N’abandonnant pas totalement la figuration, la Pop romaine développe ses propres particularités, définies par des références culturelles au passé, à l’art et à son histoire comme par exemple Tano Festa et ses références à Michelangelo. Ces recherches et références à l’histoire de l’art influenceront également le travail de Pino Pascali et Renato Mambor.

Dans ce contexte d’émulation artisitique, des artistes comme Mario Ceroli et Jannis Kounellis ont mené des expériences plus radicales. Créant des formes sculpturales et défiant les notions traditionelles de classification artistique, tant au niveau des matériaux que du genre, ces idées se concrétiseront plus tard dans l’Arte Povera.

En hommage à Jannis Kounellis, décédé en février dernier, la dernière salle d’exposition sera dédiée à son oeuvre monumentale Untitled (1989), une pièce mesurant 16 mètres de long, faite de fer, plomb, charbon et lampes à huile — matériaux caractéristiques du travail de Kounellis et de l’Arte Povera. Il s’agit d’une des oeuvres les plus imposantes de l’artiste, qui concentre et résume les différents thèmes de sa recherche artistique.

L’installation, qui remplit entièrement l’espace, illustre l’un des aspects centraux de l’Arte Povera : les rapports entre l’homme, l’artiste et la nature. Il ne s’agit ni d’un tableau, ni d’une sculpture : la limite entre l’intervention de la nature et le savoir-faire de l’artiste est difficile à tracer car l’un est le miroir de l’autre.

Cette oeuvre, emblématique de l’Arte Povera, permet également de célébrer la Dolce Vita, cette Rome d’après-guerre dans laquelle s’est formé l’esprit expérimental de Kounellis.




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