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L’univers onirique d’Yves
BELIN
Graveur, peintre dessinateur, charnel et volubile,
il propose son « chant du monde »
dans le bois, les papiers et les couleurs.
Ce breton, originaire de Liffré, petite
ville d’Ile-et-Vilaine, a une palette et
un tempérament latins. Chaleureux dans
ses expressions chromatiques, il délivre,
par compositions successives, la grande fresque
du monde. Un univers onirique composé de
graphismes empruntés à quelque civilisation
disparue adorant un soleil aux lumières
éclatantes.
Nice-matin,
Décembre 1988
« Les couleurs,
je les entends »
Le Virois Yves Belin présente à
la MJC jusqu'au dimanche 5 avril une soixantaine
d'œuvres abstraites sur papier. « Lorsque
je commence à peindre, j'ai une formule
magique qui est : je ne veux pas le savoir ! J'essaie
de retrouver une certaine virginité. Je
me mets en attente de ce qui va surgir »
explique-t-il. « C'est proche du surréalisme
». Les premiers gestes sont ceux de l'écriture
automatique.
« Petit tango mauve », «
Sonorités du soir », «
Africa sound », beaucoup de ses
toiles font référence à la
musique, l'autre passion de l'artiste. «
Les couleurs, je les entends » assure-t-il.
Samedi soir pour le vernissage, l'ambiance était
très jazzy. Accompagné de ses amis
musiciens des « Copains d'abord
» (Patrick Durel, Yann Hélary, Fabrice
Dano, Denis Lagnel), Yves Belin n'a pas hésité
à exécuter quelques standards au
saxo et à la trompette. Jamais la salle
d'exposition de la MJC n'avait été
aussi bondée !
La voix du Bocage,
27 mars 1998
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