Ouvrage : J'aurais donné le reste de ma vie...

Bénédicte POUSSIN a la plaisir de vous annoncer la sortie de son recueil de nouvelles
"J'aurais donné le reste de ma vie...".

Ci-dessous, vous pouvez visualiser la 1ère et la 4è de couverture (cliquer sur les images pour agrandir).

  
  1ère de couverture          4è de couverture

Parution à partir du 30 avril 2013 à la SOCIETE DES ECRIVAINS.
Le livre (136 pages, 12 euros) sera disponible en librairie, à la Fnac et sur internet...

Le Mot de l'Artiste

Matisse disait : " Vous voulez faire de la peinture ? Commencez par vous couper la langue, car désormais, vous ne devez vous exprimer qu'avec les pinceaux ".

C'est pourquoi il me semble difficile à un peintre de parler de son travail, voire plus dur de se ranger dans un genre, un style ou une tendance.

Je vais essayer cependant de rassembler quelques réflexions sur la pratique d'un plaisir qui peut être douloureux.

Je voyage le plus possible pour m'imprégner d'ambiances, de couleurs, de rythmes venus de la nature souvent dans tous ses états...

Une fois que mes souvenirs de voyage ont mûri, je peux peindre ce que je ressens avec pour guide un croquis ou un cliché photographique pris sur les lieux.

Mes sujets sont très divers, traités souvent par thème ; leur facture quant à la couleur ou à la touche peut être différente selon le motif et le matériel utilisé.

Après, c'est le domaine de tous les possibles, il n'y a pas de message littéraire ou philosophique mais peindre offre un espace de liberté pour s'exprimer.

Le pouvoir du peintre c'est celui d'enlever, d'ajouter, de déplacer, de transformer selon ses envies et sa sensibilité.

La crise d’inspiration je n’y crois pas, c’est en travaillant qu’on trouve ou plutôt qu’on apprend à chercher, à transmettre et à partager ses émotions : conter la vie en couleurs, peindre ses rêves de « nature » car la nature c’est la vie, c’est nous.

Mon écriture picturale joue avec la matière : je souhaite transposer le réalisme en force poétique …

Dans l’absolu je voudrais épurer le sujet en conservant l’atmosphère du lieu mais estomper l’anecdote…

Je pense que les aplats permettent d’accrocher la lumière ! Je peins à partir d’une émotion vécue en accord avec moi-même et ainsi je me sens sereine et libre