Art-Culture-France, le portail des artistes et de la culture en France
banniere FR RU

Agenda


ROUEN : EXPOSITION CHARLES DUCROUX "CUBA" A L'ESPACE DE LA CALENDE


Du 19/03/2016 au 16/04/2016
Espace de la Calende, 31 rue du Bac, 76000 ROUEN



Du 19 mars au 16 avril 2016,

 

Charles DUCROUX

Thème : Cuba

 

 « Dans son atelier, Charles DUCROUX voyage. Les échos de la musique, chez lui, se mêlent aux images fugitives de la rue. C’est à partir de ces deux sources qu’il construit pas à pas son œuvre.

Parler de l’œuvre d’un peintre, c’est essayer de procurer quelques clés au lecteur. Une peinture, par nature, est muette. Elle ne brandit aucun discours. Son message est ailleurs. Sa force réside d’abord dans son pouvoir d’évocation. Charles Ducroux l’a très bien compris. Ce qu’il nous donne à voir de New York ne relève pas de l’anecdote. Nous frôlons tout à coup des vies, des destins anonymes, comme si nous surprenions quelque entretien intime. Une impalpable nostalgie naît de chacune de ses toiles où bruns et gris dominent. Volonté d’effacement ? Pudeur ? Peut-être y aurait-il un peu de cela chez notre peintre. Face à ses personnages, je me suis surpris à penser au poète Fernando Pessoa, qui aimait se dissimuler sous un grand nombre de pseudonymes. 

Hantées par une certaine mélancolie et cette impression de solitude qui est le fait de la vie même, les toiles de Charles Ducroux sont presque toujours en demi-teinte. Des présences silencieuses les traversent, comme sur le quai d’une gare ou le trottoir d’une ville qui pourrait être la nôtre.       

Ses toiles sont empreintes d’une magie singulière, d’une gravité énigmatique. Elles obligent le spectateur à s’arrêter, à faire une pause. Nommer les lieux est-il en réduire le mystère ? Chez Charles Ducroux, on erre, on vagabonde dans un espace à demi vaporeux, sans borne. Les visions que nous recevons ressemblent un peu à des mirages, comme si leur matière même vibrait sous un léger voile de chaleur. Ce ne sont pas des portraits, mais des séquences de vie.

Les passants de Charles Ducroux nous émeuvent mystérieusement. On n’ose pas détourner les yeux, de peur qu’ils n’aient quitté la toile pour aller leur chemin, sans le moindre regard pour nous. »

Luis Porquet, critique d’art




plusVoir toutes les actualités

Pièce(s) jointe(s) :


piece_jointe



Partager l'article





©2003 - 2012 Art-Culture-France - Tous droits réservés Mentions légales | Partenaires & Publicités | Plan du site | Contact | www.mairie.com