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PARIS 3e : EXPOSITION COLLECTIVE "OPEN WATER" A ANGE MONNOYEUR GALLERY


Du 12/06/2023 au 18/06/2023
Ange Monnoyeur Gallery, 80 rue de Turenne, 75003 PARIS



Du 12 au 18 juin 2023,

 

# OPEN WATER #

 

OPEN WATER nous convoque à un voyage au cœur de nos émotions. Une rencontre intime suscitée par une matière changeante et sensuelle, transparente et trouble, enveloppante et traitre, éphémère et nécessaire. 

Depuis des temps immémoriaux l’eau façonne les reliefs de notre univers, son passage marque la terre, fait jaillir la vie. Elle imprègne et transporte notre mémoire, souvenir des eaux fœtales auxquelles nous arrache la naissance.

Chaque artiste a ici donné sa vision d’un élément qui depuis toujours est source d’inspiration artistique. A la fois expérience intérieure, rituelle, purificatrice et matière esthétique qui se confronte à la lumière, l’eau est peut-être celui des quatre éléments le plus complexe à représenter. L’élément premier, le plus intime.

Un sujet de prédilection depuis toujours pour Yannick Fournié qui se définit comme "un peintre de l’eau avant tout". Il aborde régulièrement ce thème dans ses différentes séries : "un peu comme un entre-deux, une réflexion avant une nouvelle étape".

"L’eau est avant tout un symbole de vie sur terre et de vie humaine, et j'entends cela dans cet aspect indispensable à toute survie. Mais plus intrinsèquement et de façon plus importante et personnelle, c’est aussi pour moi la jonction entre deux mondes : le réel et le quantique. C'est un lieu où je me connecte à ce qu'il y a de plus haut et à cet autour impalpable : l'énergie quantique … Cet "autour de soi", comme une bulle… L'eau est un élément qui me sert d’outil de connexion à l’univers, de réception mentale et méditative : quand j’y passe du temps, j'y entends et je perçois les choses que je ne ressens pas ailleurs."

Cette perception d’un langage indicible transmis par l’eau se retrouve chez Claudia Meyer dont l’œuvre nous invite à lire les messages écrits par cette matière mouvante et fondamentale. 

L’artiste se fait ici interprète de ce langage sibyllin : "L’eau est la source essentielle et éternelle de la vie. C‘est dans le constant mouvement de l‘eau, que nous trouvons des messages mystérieux. "

Mouvement constant, matière sans cesse transformée en un cycle fécond et immuable qui rythme la démarche artistique de Juliette Clovis : 

"L’eau est un parfait exemple de cycle naturel. D'abord l'évaporation de l'eau à partir des surfaces terrestres et océaniques, qui se transforme en vapeur d'eau dans l'atmosphère. Puis la vapeur d'eau se condense en nuages, qui se déplacent avec les vents et se transforment en précipitations retombant sur la terre et les océans, terminant ainsi un cycle avant d’en commencer un nouveau." 

La conscience de ce cycle immuable est aussi présente chez Ayline Olukman, mais alliée à une sensation de liberté que seule l’eau permet au corps qui s’abandonne à elle :

"L'eau pour moi représente une sensation de liberté : le corps immergé dans l'eau ne ressent plus la gravité, il flotte et peut bouger sans contrainte. La sensation que procure l'eau sur la totalité de notre corps enveloppé nous fait prendre conscience différemment de nos sensations physiques. La peau peut ressentir les limites et se dissoudre dans la matière liquide.

"Heavenly swimmer" présente le parallèle entre ce ressenti et l'idée de la transformation. L'eau se transforme, passe d'un état liquide à gazeux par la condensation de vapeur d'eau, qui redevient liquide par la pluie. Ce cycle infini est une source d'inspiration et de relâchement aussi car le changement est perpétuel, rien ne sert alors de lutter."

Faire un avec l’élément aquatique, abolir les limites entre l’eau qui nous entoure et qui celle nous compose, revenir à l’origine : la peinture d’Éric Roux Fontaine se souvient de mondes anciens : 

"L’eau est partout, à l’extérieur et à l’intérieur de notre corps. Notre existence en dépend. C’est une force physique et magique à la fois qui peut faire vivre ou bien tout détruire. La forêt garde la mémoire d’anciens fonds marins, elle fait partie de l'instinct de l’animal, de l’imaginaire de l’homme.

Dans mes deux toiles : La mémoire de la forêt et L'eau qui dort, j’ai voulu mettre en écho à la fois le passé et le présent, l’histoire et la question écologique brûlante de la raréfaction l'eau. L’eau brille par son absence.

Au-delà de l’esthétisme puissant de sa vision onirique, l’œuvre d’Éric Roux-Fontaine se fait donc l’écho  de l’urgence écologique :

"Les Nymphes est un hommage à un homme qui voyait le reflet du cosmos dans son étang de Giverny, de l’infiniment grand à l’infiniment petit. Elle dit la fragile présence de l’homme face à la nature, et le nouvel équilibre à trouver sous peine de se transformer en souvenir."

La fragilité de cette ressource nécessaire, l’urgence de la préserver est encore plus prégnante dans l’œuvre d’Alexandre Nicolas qui nous alerte avec ses saisissants cabinets de curiosités et vanités, inclusions de déchets ramassés sur les plages, flottant pour l’éternité dans la résine translucide.

Bien qu’esthétique, le constat est brutal.

"L’eau dans tous « ces » états : à l’état liquide, elle est polluée ; à l’état solide, c’est la fonte des pôles ; à l’état gazeux, elle est saturée en pesticides. Mon travail présente un message pessimiste. Nous avons détruit le bien le plus précieux de notre planète : l’eau ! ".

Par la faute de l’homme faudra-t-il donc reléguer au rang de souvenirs évanouis la transparence et la pureté bleutée ? Nicolas Dubreuille, quant à lui, s’y refuse.  Il y ajoute d’étranges couleurs inspirées par des lacs, étonnantes fusions où l'eau célèbre les noces du ciel et de la terre.

"L'eau m'évoque la rondeur, la transparence et bien sûr le bleu. Néanmoins, dans les deux toiles que je propose je voulais prendre un peu le contre-pied de cela en utilisant d'autres couleurs. 

La rondeur vient des lacs. En effectuant quelques recherches, j'ai trouvé des couleurs vraiment étonnantes. Je m'en suis inspiré tout en les atténuant légèrement.

"L’eau, c’est déjà une présence, un mouvement ; elle nourrit les âmes, fait jaillir la vie". 

Ce n’est pas un hasard si Ange Monnoyeur a choisi le thème de l’eau pour cette nouvelle exposition. 

Née au bord d’un fleuve, son enfance est bercée par la profondeur des lacs et la puissance de l’océan Atlantique. Sa vie d’adulte est imprégnée de cet élément essentiel, à la fois sensuel et thérapeutique. 

Pour la première fois, la galeriste impose un thème à ses artistes tout en leur laissant une grande liberté d’expression, de techniques et de supports.

Un thème qui s’est dessiné de lui-même : "inconsciemment, dans ma sélection depuis 10 ans, j’ai choisi des artistes qui réfléchissaient et travaillaient sur le thème de l’eau. Aujourd’hui c’est un thème d’actualité, je voulais interroger l’aspect écologique mais aussi montrer une esthétique de l’eau".

Florence du Luart - Journaliste, écrivaine




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