Gérard GOSSELIN

Critique

Tout comme son frère Raymond, sculpteur, le peintre Gérard GOSSELIN représente le pur Normand, ne serait-ce par son lieu de naissance à Quettehou dans la Manche, et une carrière artistique qui bien qu'elle s'inscrive en France entière et dans le monde, a pris ses sources à Valognes et à Cherbourg, avant la première exposition à Saint-lô et l'affirmation notoire à Saint Etienne du Rouvray où l'artiste enseigna de 1957 à 1990. Tout jeune, Gérard GOSSELIN s'est intéressé aux paysages impressionnistes avant de découvrir Rubens, Courbet, Delacroix et se passionner pour Picasso, Matisse ou Juan Gris. Et c'est bien cette culture diversifiée mais enrichissante qui l'a mené à créer une manière informelle tout à fait remarquable qu'il n'a de cesse d'approfondir sans renoncement, y déployant un gestuel énergique, dynamique, où sensations et pulsions se parent d'un choix de couleurs d'une sensibilité extrême et expressive. Cet abstrait n'a pas de signification littérale tant Gérard GOSSELIN a su en montrer la vitalité, l'existence, la réalité même de réflexions et de perceptions où l'âme et le partage forment un ensemble puissant et captivant qui honore l'authenticité de l'engagement.

André RUELLAN, critique d'art

Expositions

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