Jean-Jacques GARNIER

Critique

Natif de Courbevoie, habitant Paris, globe-trotter de par son métier manuel, guide confirmé en Haute-Montagne... Et tout cela ça fait un peintre normand lorsque, suite à sa maladie, son épouse vernonaise et les circonstances amenèrent Jean-Jacques GARNIER à s'installer dans le Calvados. Il faut dire que la peinture et la photo représentent manifestement une passion pour cet autodidacte pur et dur qui ne laisse à personne le choix de sa manière et de ses motifs. Oh, il fut bien fasciné par les oeuvres de Van Gogh, mais cela convient parfaitement à cet amoureux de la matière et des couleurs, plus imaginatif que réaliste et doté incontestablement d'un volonté native et active. Pourtant, bien qu'attentif à la nature, Jean-Jacques GARNIER, patient, minutieux est toujours enquête de la symbolique des éléments, des êtres, de la flore et se voue à de multiples et saines recherches de matière et de couleurs, utilisant les pigments naturels, le support en feuille séchée, en toile de lin, en ardoise, en faïence, ainsi que le support photographique auquel il amène la poésie. Et puis, Jean-Jacques GARNIER aime réinventer les techniques ancestrales et rien ne l'enthousiasme plus que l'enseignement dispensé par l'ancestral art rupestre.

André RUELLAN, critique d'art

Expositions

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