RAYA-SORKINE

Critique

De nombreuses œuvres acquises par le monde entier en quarante-cinq années de travail par un peintre solitaire en sa tour d'ivoire provençale, tel se présente RAYA-SORKINE. Artiste-né, il se défait de l'atmosphère familiale et scolaire dès l'adolescence afin de "vivre et survivre de sa peinture", et fortement influencé par les origines judéo-russes de sa mère, il a su devenir très tôt un authentique créateur qui adopta le nom maternel de RAYA-SORKINE, tout en acceptant les dons que le ciel lui attribua, créatif amoureux de la vérité, loin des "barbaries picturales" et des pastiches, en peintre intensément vivant, guidé par son âme, ses émotions et ses sources. Soucieux de conserver ses amateurs et acquéreurs modestes, RAYA-SORKINE, outre les huiles de tous formats qui ont fait sa renommée mondiale et sa cote élevée, peint également gouaches, aquarelles et acryliques sur carton traité et sur bois, tout comme ses pastels, avec constamment le souci de loyauté, de justesse de ses couleurs généreuses, des valeurs mystiques, de sa véhémente passion d'engagement qui n'exclue jamais ses étonnantes compositions aussi festives que sensuelles. Depuis l'âge de vingt ans, RAYA-SORKINE, de son véritable nom "Alain de Bouvier de Cachard" signe ses œuvres "Raya", puis à partir de 1971, " RAYA-SORKINE ". Lorsque ses peintures se dispersent aux enchères des salles des ventes, RAYA-SORKINE a constaté que, parfois, voulant bien faire, certains responsables complément fâcheux "dit A. Bouvier de Cachard". Ce qui le hérisse au plus haut identité créatrice fut et demeure "Raya". Et ainsi, des toiles estampillées de ce artistiquement, sont arrivées aux Etats-Unis, à Londres, voire en sa Provence, contribuant à altérer la cote par la confusion qui règne ainsi avec le style tout à fait différent d'un demi-oncle lointain. Régis de Bouvier de Cachard, parent éloigné qui depuis deux ans cherche ainsi à le poursuivre auprès des tribunaux pour plagiat d'un style qui n'a jamais été le sien. Au point que (Alain) RAYA-SORKINE a désormais demandé par avocat d'abandonner officiellement son nom paternel avec lequel il affirme fermement n'avoir jamais signé une de Mais son œuvre est là, bien présent, imprégné de vérité, d'instinct, d'une fabuleuse expression qui n'en a guère fini de délivrer ses voluptés et ses vœux.

André RUELLAN, critique d'art

Expositions

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