Nicolas RIN

Critique

Pour ce natif de Tlemcen en 1919, fréquenterl'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts lui permet de se lier d'amitié avec Eugène Baboulène entre autres et d'obtenir parmi de nombreuses récompenses le Prix de "l'Amateur d'Art" du cher et regretté Pierre Imbourg, en 1979. Pourtant, de son travail avec Chagall, RIN a eu la sagesse de ne pas laisser subsister ni le style, ni la manière du maître, mais une poésie et une heureuse vitalité de couleurs exaltées avec un dynamisme vigoureusement analysé. En effet, RIN se considère plutôt tel un héritier du fauvisme avec tout ce que cela comporte de lumière, de couleurs essentielles et éclatantes et d'émotion nichée au sein de ses œuvres. De son pays natal, il détient les violences colorées, les contrastes fiévreux, la sensualité qui complètent toujours une composition exigeante issue d'un dessin assure qui lui permet l'aventure créatrice. Sans relâche, de son "pinceau magique", RIN continue de peindre ses souvenirs, les exprimant sans outrance inutile par son bel esprit des couleurs sensitives grâce auxquelles, en rouge, jaune ou bleu, il vit intensément sa manière et ses secrets. Mélange de rythmes et de puissance, passionné par son art, RIN analyse l'effort, la séduction, le pittoresque des êtres et des sites tout en conservant, sous ses larges aplats, un brûlant et brillant mystère créatif.

André RUELLAN, critique d'art

Expositions

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