Mohamed FIHMI

Critique

Depuis 1960, Mohamed FIHMI a quitté son Maroc natal, mais au gré de plus d'un quart de siècle, en la bonne ville de Caen, il se passionne pour la peinture, en évoluant d'un classicisme bien planté, vers une réalité de qualité où la touche allègre et piquante ne nuit jamais à une impression pleine de lumière et de nuances. D'ailleurs, de nombreux visiteurs lors des Salons où expose cet artiste n'ont manqué d'apprécier ses oeuvres en lui décernant des prix parmi les plus flatteurs : le prix du public, n'est-ce pas l'essentiel ? D'autant que Mohamed FIHMI réussit une dualité picturale du pittoresque fort bien mené et se montre aussi à l'aise avec les compositions consacrées à son pays d'origine qu'avec maints motifs régionaux où sa sensibilité s'exprime aisément. Pas facile, mais performant de faire voisiner le thé à la menthe marocain avec de somptueuses natures mortes où brille le nectar des vignobles. Cherchez bien un artiste qui prône avec autant d'aisance Honfleur et Marrakech ! Cela est mode chez les peintres actuellement, mais Mohamed FIHMI a su en préserver la fraîcheur brillante, et associer d'un pinceau expert le dynamisme de la Fantasia avec de sympathiques scènes urbaines caennaises.

André RUELLAN, critique d'art

Expositions

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