Edith MAK

Critique

Il existe toujours, et c'est heureux, des amateurs de belle et impeccable peinture, au franc clacissisme. Ca ne court guère les cimaises ou les panneaux des galeries et de salons, car trop peu nombreux sont les talents à se faire écho avec les maîtres flamands du XVIIème siècle. Et bien, quoique issue de l'Ecole des Beaux-Arts de Budapest, Edith MAK rivalise sans peine avec les virtuoses des brillantes compositions florales où règnent depuis plusieurs siècles le clair-obscur et l'élégance. Sans tomber dans l'interprètation des maîtres d'antan, cette artiste en maintient la qualité et la séduction tout en y déposant lorsqu'on observe attentivement ses oeuvres, un chic personnel dans la composition et une frémissante écriture faites d'inhabituels impacts de lumière respectant avec grâce, une sensation de sérénité au gré de bouquets et de natures-mortes, où poésie et fantasque s'accordent étroitement Evidemment, Edith MAK peint à contre-courant d'écoles, modes et tendances, mais avec une réelle vertu de l'art pictural qu'elle éblouit et conforte.

André RUELLAN, critique d'art

Expositions

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