Claude CARON

Critique

Comme tout bon autodidacte qui ne sait d'emblée ce que lui réserve la pratique des beaux-arts, Claude CARON s'est voué à la peinture dans les années 60, en concevant ses premières toiles avec un vrai chic réaliste, ce qui l'encouragea à opérer un salutaire retour en arrière vers l'apprentissage incontournable du dessin et des croquis sur le site-même. Pourtant, Claude CARON dut suspendre sa pratique de l'art durant des années, mais ses gènes créatifs n'étaient que mis en sommeil et lorsqu'il opéra son retour, sa technique acquise se révéla encore plus riche, plus étincellante, et lui permit de devenir l'un des peintres figuratifs-symbolistes des plus appréciés. Il n'eut qu'à fréquenter nombre de salons régionaux pour se voir décerner une suite de premiers prix du jury, et de rehausser de son talent le Salon des Artistes Indépendants Normands où il récolta le grand prix en 2005. Et c'est amplement mérité tant la qualité et la personnalité justifient ces récompenses : Claude CARON architecture avec audace des endroits virtuels ou connus avec un sens admirable du trompe-l'oeil associé à l'imaginaire et à la poésie. Au gré de compositions élégantes, se déploient de mystérieux accords musicaux associés au symbolisme de l'esprit et à une féerie de couleurs chaleureuses, remarquablement choisies qu'animent des effets de lumière et des évocations ombreuses d'une parfaite harmonie. Claude CARON renoue ainsi avec la pérennité du clacissisme et avec l'hardiesse de la découverte de motifs inédits qui attirent l'attention tout autant par leur qualité que par leur touche d'ironie ou de badinage.

André RUELLAN, critique d'art

Expositions

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