DIKRAN ( KHOUBESSERIAN )

Critique

Désireux de transmettre son amour des formes et des femmes, DIKRAN sut maintenir avec coeur et sincérité une manière très personnelle de sculpter, dont la pureté, la simplification et la tendresse mettaient en valeur des poses émerveillées ou sereines, mais toujours captivantes au gré des gestes et des élans suspendus par la matière, mais dont la dynamique se prolonge toujours dans l'esprit de l'observateur, qu'il s'agisse de plâtres immaculés et mystérieux, et de bronzes dont le brillant accentue plus encore la vitalité et le charme infini qui se retrouve tout autant en minuscules sujets qu'en imposantes statues synthétisées à l'extrême mais si pleinement évocatrices d'amours et de rêves ! En ses dessins, peintures et pastels, DIKRAN manifesta sa façon élégante et pimpante de prôner la femme aux formes souples, recréant ainsi une aimable poésie des poses divertissantes, et les situations les plus affranchies de pudibonderie. Les corps sont agréablement plantureux ou déliés, les visages rieurs, les couleurs finement choisies et élaborées, à l'impact visuel plein de charme, que ce soit sous le trait vif du dessin, le velouté du pastel ou la grâce lumineuse de la peinture.

André RUELLAN, critique d'art

Expositions

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