Alain PASCOËT

Critique

Une silhouette trapue, un vrai caractère de Breton qu'éclairait parfois un bon sourire, tel se présentait le peintre Alain PASCOËT au gré des expositions de sa trop brève carrière qui allait des cimaises de Williams et Dominique CORDIER aux Salons des Indépendants Normands. Avec Alain PASCOËT, on entrait d'emblée dans ce domaine bien particulier de la peinture native. En effet, cet artiste créait toujours des séries de compositions diverses et originales, allant du western au folklore breton, témoignant ainsi d'une belle imagination, d'une audace sans calcul dans la façon de peindre et évidemment située à l'écart de mouvements artistiques contemporains. Dans ses compositions, il se sortait sans dommage de ses perspectives et plaçait instinctivement ses personnages, leur donnant vie par des moyens simples, spontanés et d'un savoureux naîf. Et toujours, dans les peintures d'Alain PASCOËT, se remarquaient ses couleurs ocres, brunes, que rehaussait le bleu, et qu'il peuplait de personnes cernées de noir, déterminant ainsi une incessante mosaïque, à la fois irréelle et pleine d'intérêt que la pérennité affirme pourtant mieux que jamais.

André RUELLAN, critique d'art

Expositions

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