Lee JAMES

Critique

Dès son plus jeune âge, Lee JAMES se consacre au dessin et étudie les grands classiques de la peinture à l'huile. Il expose à l'âge de 14 ans et étudie les différentes techniques et manières, avant de s'installer en Suisse, à Genève en 2006, où il enseigne et expose. Enfin, en 2008, il retourne au Brésil, réalisant ainsi son lien entre l'Europe et les Amériques. Tel est ce jeune peintre à l'étonnant raccourci artistique, d'autant plus surprenant lorsqu'on découvre ses oeuvres, souvent consacrées aux natures-mortes, compositions florales et même à des évocations de personnages. D'emblée, la maîtrise technique de Lee JAMES est renversante compte tenu de son jeune âge : lorsqu'il crée des natures-mortes, il peut montrer un savoir-faire très académique, puis dévoiler sa grande tradition classique où fleurs, fruits, transparences et plissés des tissus révèlent la sensibilité et le brio avec lesquels la composition est judicieusement posée sur des effets de matière et de lumière d'une fine élégance dont raffolent certains amateurs du célèbre style baroque. Un style grâce auquel l'artiste peint aussi de séduisants ensembles floraux d'un impact phénoménal, ainsi que des mythiques représentations d'êtres d'une étrange beauté éthérée, aux attitudes symboliques et aux extases sensuelles.

André RUELLAN, critique d'art

Expositions

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