Françoise ROSBACH
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3 résidence les Fleuriettes
27940 VILLERS SUR LE ROULE
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Critique
« La sculpture est comme l’art dramatique, à la fois le plus difficile et le plus facile de tous les arts. Copiez un modèle, et l’œuvre est accomplie ; mais y imprimer une âme, faire un type en représentant un homme ou une femme, c’est le péché de Prométhée, on compte ce succès dans les annales de la sculpture comme on compte les poètes dans l’humanité. »
On ne saurait contredire cette réflexion d’Honoré de Balzac, en découvrant les admirables sculptures de Françoise Rosbach qui donnent naissance à des œuvres saisissantes de vie, de fraternité, d’espérance et de compassion.
Après des études aux Arts Appliqués de Paris, elle débute par la création de costumes de théâtre et de revues, et fait sa longue carrière (plus de 30 ans) comme directrice de collections dans « le prêt à porter couture » à Paris. Cette artiste au charme discret, « entre en sculpture » en 1996, en réalisant son souhait de transcender à travers cet art, la quintessence de ses émotions et résonances intérieures.
Sa rencontre avec l’artiste roumain Mitro, qui l’initiera durant trois années à la sculpture, en lui transmettant différentes techniques et l’esthétisme des formes sera pour elle une véritable révélation.
Culte de la perfection et sublimation du geste sculptural deviendront alors les principes fondamentaux de chaque œuvre qu’elle exploite.
Travaillant sur modèles vivants et utilisant exclusivement la terre chamottée, Françoise Rosbach est très attentive à la couleur de ses patines pour ajouter du caractère à ses créations.
Maîtrisant avec excellence chaque outil, le modelé, l’architecture des corps et l’expressivité réaliste, qu’elle parvient à transcender dans ses sculptures, témoignent de son talent et de sa passion.
Attentive et profondément troublée par l’évolution de notre société en perpétuelle contradiction, Françoise Rosbach marque un point d’honneur à dénoncer dans son œuvre, les combats de l’homme et la dysharmonie des rapports humains en étudiant méthodiquement leur complexité, leur violence et leur injustice.
Il n’y a qu’à voir l’œuvre magistrale, dédiée à l’abolition de l’esclavage, dans laquelle l’artiste atteint le paroxysme de son art.
Œuvres emplies de tendresse et de raffinement, Françoise Rosbach aime à rappeler dans sa thématique de la femme, l’image de la maternité et celle de la passion amoureuse dans des postures où la sensualité et la sérénité communiquent en parfaite osmose.
Participant à de nombreux salons où elle reçoit les plus hautes récompenses aussi bien en Normandie qu’à Paris, c’est en 2007 que le Salon International des Créateurs du Siècle lui remet la médaille d’or. Remarquée dans plusieurs salons à Paris, elle reçoit également la médaille d’argent d’Arts, Sciences et Lettres.
La sculpture figurative de Françoise Rosbach, incline notamment à démontrer l’importance de la main et de sa symbolique universelle.
Le détail de « La Création d’Adam » de Michel-Ange, qu’elle représente dans son œuvre n’est-il pas le plus beau message que l’artiste puisse nous faire entendre.
Sandrine TURQUIER, écrivain - critique d'art
Expositions
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