Hélène JUGAND-TIERCELIN

Critique

Pour l’instant, Hélène JUGAND-TIERCELIN crée et expose ses marouflages, cette technique séculaire qui consiste à faire adhérer à l’aide de colles un support pictural plus ou moins toilé, structuré, peint, pratiquement rigide telle une sculpture. Une recherche intéressante, bien loin des soi-disant fresques de Puvis de Chavannes qui n’étaient que des toiles marouflées. Un moyen d’expression original , donc, pour cette jeune artiste native de Bayeux et qui se consacre ainsi à une vie artistique pleine de promesses. D’ailleurs, audacieuse comme il se doit, Hélène JUGAND-TIERCELIN n’hésite pas, parfois, à préparer elle-même ses couleurs en choisissant les pigments les plus justes, pour s’accorder avec un style pictural personnel qui se réfère à l’harmonie et à l’accord d’un réalisme ouvragé par l’esprit. Elle l’active de couleurs chaleureuses et précieuses au gré d’un canevas créatif aux étonnantes et expressives souplesses, et dont la vitalité n’en éclate que mieux sous les reliefs multiples dont le flux s’accorde si joliment sous la dynamique et exaltante analyse d’une artiste exigeante avec sa vision des êtres et de la nature.

André RUELLAN, critique d'art

Expositions

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