Peter DELUCA

Critique

Cela faisait un bail que je connaissais Peter DELUCA... depuis 1976 ! Peu d'années après que ce sympathique Grand-Breton se soit installé en France, et avant qu'il ne devienne vraiment Breton en 1988 et crée sa galerie "La Belle Angèle" à Pont Aven. Depuis, je n'ai jamais renié ce que j'écrivais à cette époque sur le talent de ce peintre : sûreté du dessin, sensualité de nus délicieux et généreux, natures... mortes et paysages pétillants de couleurs, de charme et de lumière, sans oublier la sérénité, qu'il s'agisse d'un jeune visage ou de reflets à Amsterdam. Je promettais un bel avenir à Peter DELUCA, en toute modestie, et tout un chacun a pu le constater aux cimaises des salons et des galeries. Et en Bretagne, bien sûr, que l'artiste découvrit en 1975, mais aussi au gré de multiples régions et pays qu'il décrivait en grâce et en talent, en inlassable voyageur qui captait le suc généreux de son inspiration de l'Egype à Venise et de la Provence au Pays d'Armor. Peter DELUCA a maintenu au fil de ces multiples sites, sa manière de structurer et étager ses motifs, sans perdre le charme qu'il découvrait et transmettait avec une belle allégresse picturale de couleurs franches, actives, audacieuses, et de maintenir ainsi une belle et saine peinture qui rassure et réconforte pour toujours.

André RUELLAN, critique d'art

Expositions

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