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Le vêtement a toujours rempli un rôle de marqueur social et la société rétaise n’échappe pas à ce constat. Le raffinement de certaines pièces conservées au musée, provenant de familles rétaises, met en lumière la présence d’une société bourgeoise insulaire soucieuse de son apparence et désireuse d’affirmer son niveau social.Ces vêtements s’opposent à ceux plus simples liés aux activités de travail.

Dans l’île de Ré des années 1900, l’appartenance sociale des individus se révèle dans les habits de travail, alors que le costume de fête ou de dimanche a tendance à atténuer ces différences en copiant les tenues créées pour l’élite.

En confrontant l’iconographie et les costumes conservés, cette exposition tend à reconstituer les silhouettes de l’époque, celles que l’on apercevait sur le port de Saint-Martin ou à la sortie de la messe le dimanche. La scénographie évoque aussi les grands magasins, très actifs dans la diffusion de la mode parisienne, à travers les catalogues de la Samaritaine, dont le fondateur, Ernest Cognacq, est également à l’origine du musée.

Cette exposition est soutenue par les Amis du musée et le Crédit agricole Charente-Maritime Deux-Sèvres.