Agenda
CLERMONT-FERRAND : EXPOSITION DELPHINE GIGOUX-MARTIN "ENVOYEE SPECIALE DANS LA CAGE AUX FAUVES" A LA GALERIE CLAIRE GASTAUD
Du 15/03/2019 au 30/03/2019
Galerie Claire Gastaud, 5-7 rue du Terrail, 63000 CLERMONT-FERRAND
Du 15 au 30 mars 2019,
Delphine GIGOUX-MARTIN
« Envoyée spéciale dans la cage aux fauves »
Projections et installations vidéo, tapisserie, dessins
La galerie Claire Gastaud présente un ensemble de projections et d’installations vidéo de Delphine Gigoux-Martin.
Delphine Gigoux-Martin crée ses dessins animés image par image, à raison de douze par seconde. Ses fusains et encre animés, reprennent le thème central de son oeuvre, la question de la nature et de l'animalité. Une première salle nous plongera dans un aquarium de pieuvre en mouvement, hypnotiques. Dans un second espace des installations vidéo d’animaux enfermés dans des caisses répondront à ses grands fusains et encres sur papier. Egalement présentée dans cetee exposition sa dernière tapisserie brodée de porcelaine et une série de fusain et encre sur papier.
Delphine Gigoux-Martin – Née en 1972, vit et travaille à Durtol (Puy-de-Dôme) Le travail artistique de Delphine Gigoux-martin se déploie sous la forme d’installations, de dessins, de vidéos et de sculptures où les questions de la nature et de l'animalité sont très présentes. En 2013, dans le cadre d’une bourse de recherche du CNAP, elle réalise un voyage au Brésil où elle part à la rencontre de rituels et d’histoires sociales en rapport avec l’animal. En 2014, elle collabore avec le chef Yves Camdeborde pour une performance-dînatoire au musée de la Chasse à Paris, où elle met en scène un repas servi dans la carcasse d'un taureau, ce dernier étant un réceptacle empli de mets, que l’on découvre lorsque le chef retire le dos de l’animal. En 2016, elle réhabilite la fontaine du Monastère de Ségriès, dans les Alpes-de-Haute-Provence, dans le cadre du programme Nouveaux Commanditaires mandaté par la Fondation de France, projet qui en y développant un fonds marin onirique conçu en porcelaine.
En 2017, elle participe à l'exposition Herstory, des archives à l’heure des postféministes, des entretiens filmés à la maison des arts, centre d’art contemporain de Malakoff. Cette même année, elle rejoint le réseau Documents d'artistes Auvergne-Rhône-Alpes. En 2018, elle obtient le prix "Découvert à Arles ». Ces oeuvres sont présentes dans de nombreuses collections publiques, FRAC, Languedoc Roussillon, Les Abattoirs, FRAC Midi-Pyrénées, FRAC Auvergne, Bibliothèque Nationale de Luxembourg, Bibliothèque Centrale de Strasbourg, CNAP, Paris.
« Traditionnellement, l'art recourt à l'animal pour parler de l'homme dont il renvoie l'image comme un miroir déformant. Rien de semblable ici. Si les bêtes assument une fonction narrative, elles ne sont pas là pour interpréter notre rôle, Delphine Gigoux-Martin, une fois encore, établissant entre elles et nous cette barrière interdisant de les investir affectivement. À l'inverse de la pratique de nombre d'artistes contemporains, l'animal n'est pas là pour susciter l'empathie. Faut-il admettre que les fictions de Delphine Gigoux-Martin sont des contes sans raison, des fables sans morale ? En combinant systématiquement différentes techniques d'expression, Delphine Gigoux-Martin donne un nouveau développement au procédé du collage qui était très en faveur chez les artistes du début du XXe siècle. D'une certaine manière, elle renouvelle pour le public contemporain la saveur étrange qu'avaient en leur temps les compositions cubistes. »
Voir toutes les actualités
Pièce(s) jointe(s) :
Partager l'article
©2003 - 2012 Art-Culture-France - Tous droits réservés Mentions légales | Partenaires & Publicités | Plan du site | Contact