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PARIS 20e : EXPOSITION COLLECTIVE "LOCUS AMOENUS" A LA GALERIE PLATEFORME


Du 17/01/2020 au 02/02/2020
Galerie Plateforme, 73, rue des Haies, 75020 PARIS



Du 17 janvier au 2 février 2020,

 

MARCEL DINAHET, GUILLAUME GOUEROU, DIMITRI MALLET, AURELIEN MAUPLOT, FLORA MOSCOVICI

"LOCUS AMOENUS"


Commissariat : Stéphani Hab

 

Le locus amoenus est une expression désignant un lieu idyllique, agréable et charmant, d’une grande beauté. Elle est particulièrement utilisée dans la littérature latine classique au Moyen Âge, à la Renaissance, mais déborde et glisse aussi à travers l’époque moderne et contemporaine, notamment chez Baudelaire.

L’exposition rassemble les œuvres de cinq artistes, disparates et similaires, féminins et masculins, se rejoignant ou s’étirant formellement, jouant de la lumière, de contradictions et de déformations.

Ainsi, les « Sensitive paintings » de Dimitri Mallet remettent en question notre mode d’observation du monde. En laissant la chaleur modifier sa couleur, l’artiste offre au spectateur la possibilité d’une vision furtive de l’œuvre, authentique et unique, fixée à un temps donné, à une température donnée. Ses « paysages » - abstractions tangibles retranscrivant les tâches lumineuses que nous voyons lorsque nous avons les yeux fermés - absorbent notre regard et plonge notre imaginaire dans l’invisibilité d’un monde que l’artiste tend à mesurer.

Cette conscience de l’infini résonne dans l’œuvre de Guillaume Gouerou. Fasciné par la matière et ce qui s’y passe, l’artiste questionne notre rapport à la physicalité du monde. Un monde d’atomes et de molécules, de fusion et de mélange, mais aussi de plis et de reflets. Ses deux icositétraèdres sont des sculptures jumelles - en cuivre -aux formes similaires, images de l’une et de l’autre dans un miroir. Pourtant, elles diffèrent : l’une reflète au mur les prismes lumineux de sa propre surface alors que la seconde reste brute. Ici, Guillaume Gouerou nous emporte au-delà du visible, nous laissant entrevoir la cosmogonie d’un paysage rêvé dont les formes célestes abritent un champ des possibles fantasmé.

Cette fantasmagorie est aussi présente dans les oeuvres d’Aurélien Mauplot où l’artiste intervient au crayon sur des images issues de livres. L’artiste invente des métamondes, des reconfigurations narratives où des personnages fictifs enrichissent le récit. Ce sont Les impatiences (série des vents), des œuvres retraçant des cartographies proches d’une mise en scène mystique entremêlant fiction et réalité comme magnificence d’un voyage lointain et construction imaginaire d’un monde singulier.

Marcel Dinahet retranscrit ces soubresauts du monde, tissant un fil presque imperceptible entre le visible et l’invisible, incitant le regard du visiteur à saisir la beauté impalpable de notre monde. Passionné de géographie marine, l'artiste nous plonge dans une nature brute. Le Minihic-3 saisit la fugacité d'un insaisissable mouvement de lumière comme autant d'interrogation de zones intermédiaires, d'imaginaire chimérique et de point de jonction entre l'homme et l'immensité.

Le geste de restitution de cette réalité singulière s’entend aussi dans les œuvres de Flora Moscovici. Flora Moscovici travaille la peinture hors cadre, hors champ, à même le support. Libérée du châssis, l’artiste puise dans le lieu qui l’invite et le révèle en utilisant les possibilités extrêmement larges du médium pictural. La réalisation de ses peintures in situ est précédée d’un temps d’observation où l’attention de l’artiste est portée sur l’environnement, les sensations, l’architecture, la lumière et la couleur. La peinture résonne ainsi avec le lieu qui l’abrite, révélant le support dont la spatialité et la temporalité sont troublées.

Pour Nelson Goodman, la fiction et la non-fiction agissent de manière similaire sur les mondes réels. Les mondes de fiction sont donc des mondes possibles, mais inclus dans le monde réel*.
Les artistes de l’exposition tendent à rendre ce lien inextricable entre le paysage fantasmé et le réel conté, entre le fugace et le démesuré. Le locus amoenus est une variation de ce paysage idéal, une réplique surnaturelle qui se repend au-delà et en deçà des ses propres formes.

* Nelson Goodman « Manière de faire des mondes » Collection Folio essais Gallimard, 2006

 

Vernissage vendredi 17 janvier de 18h à 22h




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