Agenda

MARTIN BARRÉ

NÚ BARRETO
VALÉRIE BELIN
PATRICK FAIGENBAUM
JOSEP GRAU-GARRIGA
SHIRLEY JAFFE
BENOÎT MAIRE
LAURE PROUVOST
FIONA RAE
SARKIS
ANDRES SERRANO
MICKALENE THOMAS
JORIS VAN DE MOORTEL
WANG KEPING
NI YOUYU
JÉRÔME ZONDER

 

 

 

La galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois est heureuse de présenter pour artgenève 2020 une sélection d’œuvres inédites, faisant écho à l’actualité des artistes contemporains représentés.

Le travail de l’artiste espagnole Pilar Albarracín - dont la prochaine exposition personnelle à la galerie ouvrira le 27 février -se concentre sur les clichés incarnant l’identité andalouse, son folklore et ses traditions populaires, mais aussi sur le rôle que la femme tient dans la société. Entre objet de désir et simple produit de consommation, Pilar dresse un autoportrait drolatique et sensuel dans sa série Carne y Tiempo.

Gilles Barbier revisite lui aussi l’exercice du portrait avec sa famille d’Hawaiian Ghosts : des silhouettes fantômatiques parées de tissus polynésiens dans de grandes gouaches colorées.

Un sentiment d’étrange réalité se poursuit avec les œuvres de la série AnAmerican Landscape d’Alain Bublex. L’artiste dépouille les scènes d’un célèbre blockbuster américain de leurs personnages, donnant ainsi le premier rôle au paysage, qui devient tour à tour tableau ou film d’animation comme dans l’exposition « Un paysage américain (générique) » actuellement au CCCOD de Tours.

La sculpture de John DeAndrea, membre fondateur de l’Hyperréalisme américain, fait écho au solo show dédié à son comparse new-yorkais Bob Cottingham (Stand D26). Par un travail minutieux de moulage et de peinture, DeAndrea crée l’illusion de la vie et de la chair. Il s’attache à reproduire les poses et les thèmes les plus classiques de l’Histoire de l’Art, multipliant les références à l’Antiquité et à la Renaissance.

Le duo iranien Peybak, actuellement à la galerie avec « Abra-Chah, The Well of Abrakan », nous emmène quant à lui dans un univers mystérieux fait de créatures sibyllines au sein de paysages d’ocres et de bleus profonds.

Des œuvres de l’artiste californien Martin Kersels sont également présentées. Mêlant dessins et sculptures en mouvement, la dimension loufoque de son œuvre n’est qu’une simple apparence, son travail plastique étant nourri d’une réflexion conceptuelle et critique basée sur la culture Pop.

Dans cet ensemble d’œuvres, l’Horloge de l’artiste brésilien Henrique Oliveira perd sa fonction initiale pour s’animer d’une vie propre, alors que le pneu - sujet de prédilection de Peter Stämpfli - semble figé dans une représentation en trois dimensions intitulée Rotula.

Enfin, une sélection d’affiches lacérées de Jacques Villeglé des années 1950 à 1980, parmi lesquelles l’électrique et historique Rue Saint-Senoch, clôture cet ensemble.