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PARIS 4e : EXPOSITION COLLECTIVE "DEAR HONG KONG..." A LA GALERIE NATHALIE OBADIA


Du 12/05/2020 au 31/07/2020
Galerie Nathalie Obadia, 18 rue du Bourg-Tibourg, 75004 PARIS



Du 12 mai au 31 juillet 2020,

 

"Dear Hong Kong..."

Brook Andrew, Rina Banerjee, Lu Chao, Manuel Ocampo, Agnès Varda, Wang Keping, Ni Youyu

 

Participant depuis 2013 à Art Basel Hong Kong, qui s’est imposée comme un des rendez-vous majeurs de la scène artistique en Asie, la Galerie Nathalie Obadia a décidé d’exposer dans un de ses deux espaces parisiens les oeuvres qu’elle devait présenter pour l’édition 2020, qui a malheureusement été annulée suite à l’épidémie du Coronavirus. Cette présentation prolonge l’initiative d’Art Basel, « Online Viewing Rooms », qui donne la possibilité aux galeries participantes de promouvoir les oeuvres qui devaient être montrées sur les stands. Il était dommage de ne pas exposer celles que nous avions choisies avec les artistes et les ayants-droit d’Agnès Varda, ainsi nous avons décidé d’installer le stand tel que nous l’avions imaginé, pour qu’il soit un peu moins triste de ne pas être à Hong Kong au printemps.


Cette exposition de groupe est l’occasion de mettre en avant les liens que la galerie tisse avec la scène artistique chinoise, et plus largement la région Asie-Pacifique qu’elle a à coeur de soutenir, à travers des collaborations et des échanges culturels qui se sont multipliés ces dernières années. Les artistes chinois Lu Chao, Wang Keping et Ni Youyu sont ainsi mis à l’honneur dans un accrochage qui fait également la part belle aux oeuvres de Brook Andrew, Rina Banerjee et Manuel Ocampo, originaires d’Australie, d’Inde et des Philippines.


Quelques années séparent Lu Chao et Ni Youyu, qui incarnent tous deux la vitalité d’une jeune génération d’artistes chinois à la carrière internationale, autant attachée à ses racines culturelles qu’ouverte aux formes esthétiques les plus lointaines et variées qui caractérisent l’art d’aujourd’hui. En arrière-plan, une volonté de redécouvrir un héritage d’une grande richesse à travers une approche syncrétique et résolument ancrée dans son temps.
Né en 1988 à Shenyang dans la province de Liaoning en Chine, Lu Chao vit et travaille à Londres où il développe une oeuvre picturale virtuose dans une gamme essentiellement noir et blanc, aux inspirations à la fois orientales et occidentales. Ses impressions juvéniles de son pays natal inspirent à l’artiste un travail métaphorique entre peinture chinoise traditionnelle et Romantisme allemand, notamment. Le rapport de l’individu à la masse, le sentiment de solitude au sein du groupe, les notions de plein et de vide dans une certaine filiation zen, se situent au coeur de son oeuvre. «(...) J’ai toujours été très sensible aux foules de gens qui se bousculent, ces images de foule où la dépression, la vulnérabilité et l’impuissance m’ont toujours accompagné en grandissant. (...) J’ai toujours pensé que chaque visage pouvait raconter une histoire, l’histoire d’une expérience récente ou encore un événement sur le point de se produire. Tous les personnages de mes peintures sont une réponse à chaque inconnu que j’ai croisé lors de mon existence.» - Un témoignage de l’artiste qui prend une connotation particulière à la lumière de la situation sanitaire actuelle.


Ni Youyu a rejoint la programmation de la galerie à l’issue d’une exposition sur «l’Ink Art» en 2015, qui avait pour vocation de mettre en lumière quelques représentants de cette scène venue de Chine, à travers la pratique de la peinture à l’encre emblématique du dialogue entre tradition et modernité qui la définit. Il y a, dans l’oeuvre de l’artiste Ni Youyu, une même propension à croiser les influences de l’Est et de l’Ouest et des concepts classiques et contemporains. Né en 1984 dans la province de Jiangxi, Ni Youyu a d’ailleurs étudié la peinture à l’encre à l’Institut des Beaux Arts de l’Université de Shanghai, où il vit encore une partie de l’année. Sous-tendue par une réflexion sur les conventions esthétiques qui forgent l’histoire de l’art et son marché, son oeuvre protéiforme puise aujourd’hui autant du côté de la calligraphie, des jardins asiatiques, de la philosophie zen que de l’antiquité gréco-romaine, de l’histoire contemporaine et de figures majeures de l’art occidental comme Marcel Duchamp ou Thomas Ruff. Faisant suite à une exposition personnelle importante au Yuz Museum à Shanghai, l’artiste investira la galerie rue du Bourg Tibourg à partir du 29 avril prochain.


La galerie est également heureuse de représenter depuis 2017 Wang Keping, l’un des fondateurs de l’art contemporain chinois, en raison notamment du rôle clé qu’il a joué pendant la Révolution culturelle en Chine au cours des années 1970. Né en 1949, il est l’un des acteurs principaux du Mouvement des Etoiles, dont on fêtait cet automne le quarantième anniversaire. Après ces premières années très engagées Wang Keping s’exile en 1984 en France, où il se consacre depuis entièrement à la sculpture. Dans une recherche esthétique et spirituelle inspirée de la philosophie taoïste, de la statuaire antique de la dynastie Han, de l’art populaire des campagnes chinoises mais également de grands maîtres de la sculpture comme Constantin Brancusi, Wang Keping a fait de la nature sa principale matrice formelle et de la taille du bois, un art qui coincide avec une quête d’épure et d’intemporel.


En guise de clin d’oeil et d’hommage sont également présentés des tirages d’époque de la série qu’Agnès Varda a réalisée en Chine, en 1957. Invitée par le gouvernement chinois au sein d’une délégation française de huit personnes, la jeune photographe d’alors porte un regard plein d’humanité sur des scènes de la vie quotidienne à l’aube du Grand Bond en Avant. Travailleurs à l’ouvrage, sorties d’école et villages flottants, familles et enfants sont saisis avec une sincérité et une bienveillance bien éloignées des standards esthétiques prônés à la même époque par la propagande officielle du Réalisme socialiste. Cette série a été présentée pour la première fois en Chine en 2012, lors d’une exposition consacrée à Agnès Varda au CAFA Museum de Pékin.


La civilisation occidentale et son rapport au colonialisme est par ailleurs au coeur des recherches de Brook Andrew. Né à Sydney en 1970, l’artiste est considéré comme l’une des figures incontournables de la scène Asie-Pacifique et bénéficie d’une importante actualité internationale, avec l’édition 2020 de la Biennale de Sydney dont il est le directeur artistique. Par un minutieux travail de recherche, d’étude et d’archivage, Brook Andrew construit une oeuvre pluridisciplinaire autour des notions d’histoire, de mémoire, de commémoration et de modernité, avec comme perspectives de réflexion l’héritage des idéologies impérialistes, la complexité des liens entre peuples et cultures - que son travail de juxtaposition et d’assemblage s’attache à rendre avec justesse.


Le multiculturalisme est une dimension essentielle de la pratique artistique de Rina Banerjee, également sensible aux rapports entre Orient et Occident, étant elle-même originaire d’Inde et installée à New York. Les différentes cultures qu’elle rencontre, croise, ressuscite constituent un réservoir d’images, de sens et de symboles aussi fécond que son pays d’origine. Dans un monde où les échanges sont constants et infinis, ses sculptures chimériques apparaissent comme le point de convergence d’une multitude de flux, de croisements et de mouvements migratoires, à la frontière entre nature et civilisation. En filigrane, c’est bien de la menace qui pèse sur la biodiversité et le devenir de l’homme dont il est question, à l’image de la fragilité des matériaux aux nombreuses origines qu’elle assemble. Ses délicates peintures regorgent de motifs colorés et de figures biomorphiques mystérieuses et oniriques, marqués par l’influence de l’art asiatique ancien. Rina Banerjee fait actuellement l’objet d’une rétrospective itinérante aux Etats-Unis et la galerie lui consacre un solo show à l’Armory Show en mars.


Venant compléter cet accrochage, les peintures burlesques et iconoclastes de Manuel Ocampo, né en 1965 à Quezon City, aux Philippines. L’artiste, qui vit aujourd’hui à Manille et a représenté son pays à la 57ème Biennale de Venise (2017), a su développer depuis les années 1980 un langage plastique particulièrement singulier, empli d’une insolence rafraîchissante et d’une pluralité saisaissante. Se mêlent dans son oeuvre des symboles issus de l’iconographie colonialiste, de l’art populaire, de la civilisation judéo- chrétienne, du catholicisme espagnol, de la culture undergound de Manille, de l’art naif, des comics, graffitis et ex-votos mexicains, ou encore de la science-fiction - le tout conjugué dans des compositions subversives et parodiques, dadaistes dans l’âme.




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