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PARIS 6e : EXPOSITION WINSHLUSS "INTERFERENCE RETROACTIVE" A LA GALERIE VALLOIS


Du 11/09/2020 au 31/12/2020
Galerie GP et N Vallois, 33 rue de Seine, 75006 PARIS



PROLONGATION EN DECEMBRE

 

Du 11 septembre au 31 octobre 2020,

 

Winshluss

"Interférence rétroactive"

 

Considéré comme l’un des meilleurs dessinateurs de sa génération, au trait aussi acéré qu’inventif, Winshluss, né Vincent Paronnaud, présentera au 33 rue de Seine un ensemble de dessins récents et quelques pièces tridimensionnelles dont une irrésistible maquette de son dernier court métrage réalisé en stop motion. Pour sa quatrième exposition personnelle à la Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois, Winshluss revient sur ses premiers traumas artistiques comme un retour vers le futur, une sorte d’interférence rétroactive.

 

Un retour aux sources

Du 11 septembre au 31 octobre, Winshluss revient sur les films qui ont marqué son enfance et son adolescence, des chefs-d’œuvre comme des séries Z, tous à l’origine de son univers et sa psyché. Entre littérature, bande dessinée et art contemporain, horreur, violence, action, science-fiction et apocalypse, en couleurs ou en noir et blanc, seul ou en équipe, Winshluss s’inspire des personnages des grands classiques : Pinocchio, Hansel et Gretel, Barbapapa, transformés, détruits, corrompus par ce coup de main vif et surprenant, jamais le même. Il détourne les mythes de la culture populaire pour donner sa vision d’un monde ultralibéral à la dérive. « J’ai une vision assez sombre de notre société et j’éprouve le besoin de la contrebalancer par une forme ludique, voire grotesque. L’ironie et la mélancolie sont de très bonnes amies, on le sait. »

 

Peindre des affiches de cinéma

L’Étrange créature du lac noir, Mad Max, Zombies, … : les affiches revues par Winshluss, comme celles de films inventés ou rêvés, jettent le trouble entre la réalité et la fiction, témoignent d’un élan de nostalgie mêlé à l’ironie. L’artiste, qui ne s’est jamais arrêté de rêver d’histoires, déploie ses « réalictions » hautes en couleur, exubérantes, aux titres racoleurs, annonçant un avenir « atrocement » meilleur. La catastrophe est sans cesse revue et corrigée par l’artiste et le mur entre réalité et fiction finit par s’écrouler. « Notre quotidien a basculé dans l’extraordinaire et ceci bien avant cette pandémie mondiale. Que l’on prenne les attentats du 11 septembre, Fukushima, l’exode massif de migrants…Tout est matière à souligner l’ambiguïté d’un monde qui scénarise sa propre chute dans un mélange de stupeur et d’effroi. Du dessin, de la couleur, des phrases racoleuses, de l’exubérance : voilà pour la forme. Je le répète, j’ai besoin de l’élan primitif de la création joyeuse. »

 

Une prophétie autoréalisatrice

Rappelons le caractère quasi-prophétique de certains des albums de Winshluss dont les personnages évoluent depuis toujours sur fond de crise financière, comme s’ils nous avaient devancés. Winshluss illustre en effet des films qui toujours présentent un monde en train de collapser : une invasion de morts vivants, une catastrophe naturelle, une explosion nucléaire, une pandémie, … « Certains diront que la réalité dépasse la fiction. Je dirais pour ma part que c’est la fiction qui prend la place de la réalité. « Alert Covid19 » pourrait faire une bonne affiche. Pourtant, cette histoire, on la connaît déjà. Ce film, on l’a déjà vu. » Nous vivons avec un arrière-goût de destruction, de fin des temps, toujours au programme sur nos écrans, comme si le cinéma de genre prédisait depuis des années un monde désespérant, déshumanisé.

 

Interférence rétroactive 

Désabusé, Winshluss a besoin de s’amuser et de ricaner face à un monde à la dérive qu’il contamine merveilleusement de l’intérieur. Son nouveau projet, « Interférence rétroactive », évoque tout d’abord le phénomène météorologique qui annonce une aggravation du mauvais temps, proche du chaos qui règne dans l’œuvre de Winshluss. L’adjectif « rétroactif » renvoie quant à lui à une chose qui exerce une action sur le passé – tout comme cette exposition initialement prévue en juillet et reportée, compte tenu de l’état d’urgence sanitaire, faisant ironiquement l’affiche de la rentrée artistique, rien de plus rétroactif. Une « interférence rétroactive » est tout simplement un souvenir stocké en mémoire et – peut-être – perturbé par d’autres souvenirs. C’est un fait : la mémoire nous joue des tours, et le cinéma ne cesse d’amplifier cela. Notre vision du monde est infiniment brouillée. Peut-être aussi parce qu’une « interférence » est avant tout la rencontre de deux séries de phénomènes distincts : la réalité et la fiction. Une interférence si forte que les sentiments de déjà-vu en deviennent troublants.




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