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Né dans l'ancienne Tchécoslovaquie, Pavel Schmidt multiplie les séjours à l’étranger, s’attachant à dégager les différences culturelles, en particulier entre le Nord et le Sud, et les traditions communes. Ces voyages irriguent son travail : un travail iconoclaste qui joue des codes esthétiques, et détourne les œuvres de la mythologie grecque ou de la Renaissance, que les reproductions en masse ont relégué au rang de purs objets de consommation, rendus muets, dépourvus de valeur esthétique, culturelle et historique. En procédant par destruction et réassemblage, Pavel Schmidt donne à ses Vénus, ses David, de même qu’à ses nains de jardin, une signification nouvelle.

 

« Aucune glaise modelée, écrit Frédéric Pajak, aucun plâtre, aucun marbre taillé ni buriné, aucun bois dévoré par le ciseau, aucune tôle tailladée : Pavel ne sculpte pas, il métamorphose. Vénus sera décapitée avant que son corps ne soit greffé sur le torse morcelé d’Apollon, ou sur la figure hilare d’un nain de jardin éclaté. »

 

 

Soirée spéciale le 20 mai à partir de 18h30

Rencontre avec Pavel Schmidt, Déborah Laks et Alexandre Devaux, autour de l’oeuvre et des livres de l’artiste.