Daniel CAPLAIN

Critique

Depuis sa première exposition personnelle à Rouen en 1961, galerie Lemonnier, Daniel CAPLAIN n'a cessé d'affirmer sa manière de s'appuyer sur le concret d'une nature dont il transposa magistralement les différents caractères par une analyse rigoureuse, fruit d'un talent tout aussi étonnant que personnel. Inlassablement, depuis quarante ans, Daniel CAPLAIN proposa une continuelle redécouverte des espaces, des ciels, des falaises, du Val de Seine, en superbe peintre et pastelliste de la lumière et en passionné de la musique et de ses symphonies qui inspirèrent ses compositions avec tant de charme et de merveilles. Déposant pureté, sérénité, équilibre avec une maestria inégalée qui découragea nombre d'emprunteurs, Daniel CAPLAIN n'a jamais subi les atteintes des différentes modes picturales, mais l'un de ses atouts essentiels fut de captiver les yeux de ses contemporains en leur apprenant à regarder et à ressentir paysages et sites quotidiens et à en percevoir l'âme et la pérennité. « Tel un musicien qui ignorerait le solfège, je ne peux admettre qu'un peintre ne sache dessiner » déclarait Daniel CAPLAIN, en un véritable acte de foi qu'il s'appliqua toujours à lui-même avec une rigueur constructive, et source de multiples et magiques recherches qui reflètaient l'amour des valeurs, des accords, de la composition et l'infinie richesse de l'évocation.

André RUELLAN, critique d'art

Expositions

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