Edito de la semaine
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Présentation des sorties cinéma du 10 juillet 2013.
L'édito de la semaine par André Ruellan nord-cinema.com
Présentation des sorties cinéma du 10 juillet 2013.
L'édito de la semaine par André Ruellan nord-cinema.com
- En ces temps difficiles bien qu'estivaux, le cinéma ramène sur les écrans la célèbre trilogie consacrée à Marseille par Marcel Pagnol , amputée du moins pour l'instant de son troisième volet, et qui fit le bonheur des salles de projection dans les années 30. Je suis peut-être trop âgé pour juger la pertinence de ces nouvelles versions, d'autant qu'avec l'amélioration de la technique photographique, le plaisir visuel doit être plus probant que les réalisations d'Alexandre Korda , de Marc Allégret et de Marcel Pagnol qui s'y colla pour " César ". Mais malgré le talent de Daniel Auteuil et des comédiens actuels; comment ne pas avoir en stéréo, au fond de l'oreille, les intonations sans doute théâtrales des créateurs sur scène et à l'écran de Marius et de Fanny , et rude me semble la tâche de faire oublier, même aux jeunes spectateurs les phénomènes d'anthologie que furent ces interprètations ? Souhaitons donc tout le bonheur , le succès et la fréquentation possibles à ces deux films en attendant César et ses inoubliables instants de littérature et de cinéma.
- Mais quittons Marseille pour un spectacle bien fait pour enjôler son monde grâce à la magie de l'animation contemporaine dispensée dans Monstres Academy , ses terreurs et autres êtres tout autant joyeusement terrifiants et bizarres qui font suite à " Monstres & Cie de 2002.
- Autre gourmandise de l'été que ces aventures de trois frères quadras qui croyaient mener une vie heureuse. Mais Le Grand Méchant Loup y met son grain de sel pour le plus grand malheur cocasse de Benoît Poelvoorde, Kad Mérad et compagnie dans leurs maisons de pierres de taille, de bois et de paille.
- Franco-Tchadien, le film Grigris montre un jeune homme paralysé d'une jambe qui désire devenir danseur! Mais il s'embarque dans un pernicieux trafic d'essence. Sélectionné à Cannes, ce docu-fiction surprend et doit séduire par son authenticité due au réalisateur Mahamat Saleh Haroun.
- Un bon film venu du Nord, du Danemark précisément . Entre aventures et piraterie, c'est bon à prendre et à voir que ce Hijacking au cours duquel le cuisinier d'un navire pris en otage par des pirates somaliens devient l'enjeu de négociations entre le PDG du bateau et les ravisseurs.
- Place à la musique et au drame avec Le Quatuor où, au sein d'un ensemble à cordes renommé, le violoncelliste se retrouve atteint par la maladie de Parkinson, et met ainsi en cause l'avenir des virtuoses ; mais ils vont marquer quand-même le 25ème annivesaire de la formation. A retenir la performance des acteurs non-musiciens.
- Voilà un film indien avec un commissaire-adjoint qui enquête sur des trafics d'armes. Tel est Singam 2, une rareté que ce long polar de 2h45.
- Encore de l'action chez les Britanniques cette fois grâce à Crazy Joe avec le super Jason Statham, vengeur qui remet de l'ordre partout où il passe. Et un thriller pour finir avec The east et les performances agitées d'une ex-agent secret.
Bonnes séances et bons films ! Par André Ruellan.
L'édito de la semaine par André Ruellan nord-cinema.com
- En ces temps difficiles bien qu'estivaux, le cinéma ramène sur les écrans la célèbre trilogie consacrée à Marseille par Marcel Pagnol , amputée du moins pour l'instant de son troisième volet, et qui fit le bonheur des salles de projection dans les années 30. Je suis peut-être trop âgé pour juger la pertinence de ces nouvelles versions, d'autant qu'avec l'amélioration de la technique photographique, le plaisir visuel doit être plus probant que les réalisations d'Alexandre Korda , de Marc Allégret et de Marcel Pagnol qui s'y colla pour " César ". Mais malgré le talent de Daniel Auteuil et des comédiens actuels; comment ne pas avoir en stéréo, au fond de l'oreille, les intonations sans doute théâtrales des créateurs sur scène et à l'écran de Marius et de Fanny , et rude me semble la tâche de faire oublier, même aux jeunes spectateurs les phénomènes d'anthologie que furent ces interprètations ? Souhaitons donc tout le bonheur , le succès et la fréquentation possibles à ces deux films en attendant César et ses inoubliables instants de littérature et de cinéma.
- Mais quittons Marseille pour un spectacle bien fait pour enjôler son monde grâce à la magie de l'animation contemporaine dispensée dans Monstres Academy , ses terreurs et autres êtres tout autant joyeusement terrifiants et bizarres qui font suite à " Monstres & Cie de 2002.
- Autre gourmandise de l'été que ces aventures de trois frères quadras qui croyaient mener une vie heureuse. Mais Le Grand Méchant Loup y met son grain de sel pour le plus grand malheur cocasse de Benoît Poelvoorde, Kad Mérad et compagnie dans leurs maisons de pierres de taille, de bois et de paille.
- Franco-Tchadien, le film Grigris montre un jeune homme paralysé d'une jambe qui désire devenir danseur! Mais il s'embarque dans un pernicieux trafic d'essence. Sélectionné à Cannes, ce docu-fiction surprend et doit séduire par son authenticité due au réalisateur Mahamat Saleh Haroun.
- Un bon film venu du Nord, du Danemark précisément . Entre aventures et piraterie, c'est bon à prendre et à voir que ce Hijacking au cours duquel le cuisinier d'un navire pris en otage par des pirates somaliens devient l'enjeu de négociations entre le PDG du bateau et les ravisseurs.
- Place à la musique et au drame avec Le Quatuor où, au sein d'un ensemble à cordes renommé, le violoncelliste se retrouve atteint par la maladie de Parkinson, et met ainsi en cause l'avenir des virtuoses ; mais ils vont marquer quand-même le 25ème annivesaire de la formation. A retenir la performance des acteurs non-musiciens.
- Voilà un film indien avec un commissaire-adjoint qui enquête sur des trafics d'armes. Tel est Singam 2, une rareté que ce long polar de 2h45.
- Encore de l'action chez les Britanniques cette fois grâce à Crazy Joe avec le super Jason Statham, vengeur qui remet de l'ordre partout où il passe. Et un thriller pour finir avec The east et les performances agitées d'une ex-agent secret.
Bonnes séances et bons films ! Par André Ruellan.
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