Edito de la semaine

L'Edito de la semaine par André Ruellan  nord-cinema.com 
 
La présentation des sorties du 4 juillet 2012.
 
C'était prévisible ! Cette semaine , hormis un blockbuster qui roule des mécaniques sur les écrans confortables des multiplexes et un petit strapontin accordé du bout des lèvres au traditionnel Woody Allen et à Léos Carax, la majorité des sorties de film

est parcimonieuse . Et encore une fois, le vent pervers de la rentabilité va occulter quelques films peut être fragiles, mais non pas sans intérêt. Ca doit être un boulot plein de feu et de foi que donner sa chance à un film qui sera encensé dans l'avenir. Et encore, on n'a plus souvent à trimbaler les bobines de pellicule sur le porte-bagage d'un vélo comme antan parfois , DVD oblige désormais .

 - Encore un enfant abandonné qui, devenu adolescent a bien du mal à s'identifier !

Mais ce timide amoureux récupère une mystérieuse malette appartenant à son père et ses recherches le mènent à un ancien associé dudit père en l'obligeant à choisir une destinée fantastique . Ce scénario sans surprise, calqué sur de nombreux films est aussi celui de The  Amazing Spider Man , une resucée en 3D d'épisodes antérieurs nés des comic books d'origine. Il y a d'époustouflantes cascades, des toiles d'araignée inédites, des ennemis en tous genres et des effets spéciaux de plus en plus vraisemblables.

 

 - Film franco-allemand réalisé par Léos Carax et interprèté essentiellement par son acteur habituel Denis Lavant, Holy Motors est un drame autour d'un curieux personnage qui voyage de vie en vie tel un éxécuteur scrupuleux dans un décorum rigoureux, dur et poétique, aux effets étranges dus au numérique. A ce propos il semble que les distributeurs aient rechigné à tirer suffisamment de copies sur pellicule chimique, au grand dam des salles art & essai, friandes de ce style de film que les journalistes du Festival de Cannes paraissent avoir profondément

apprécié.

 

 - Par son récent  To Rome with Love , Woody Allen va encore amener à se déchirer critiques et public en ce film où après Paris, le cinéaste va à la découverte d'une ville au gré de personnages et de visiteurs. Cette comédie estivale paraît dotée d'une atmosphère en belles et chaleureuses couleurs où se développent aventures et malentendus.

 

 - Pas grand chose à faire en Mississippi, l'été pour un adolescent délaissé et son demi-frère, sinon quelques petits boulots. Mais le frère aîné est de retour et la vie va rudement changer dans ce Summertime original, réaliste, réalisé par un spécialiste du documentaire souvent récompensé au fil de plusieurs festivals.

 

 - Play Off est consacré à la vie d'un célèbre entraîneur de basket israélien et d'origine allemande , en butte aux souvenirs de l' Holocauste et de la seconde guerre mondiale. Ce film est inspiré par l'histoire réelle de Ralph Klein qui entraîna les équipes d'Israël et de la RFA .

 

 -  Deux jeunes gens sont amoureux, mais elle doute et manigance une disparition avant de s'enfermer dans une pièce de la maison pour surveiller par un miroir sans tain si son compagnon est ou non fidèle. Mais elle a oublié les clés à l'extérieur : ainsi se présente Inside un sinistre polar espagnol sur   la jalousie.

 

 - Un père et sa jeune fille délaissés depuis un an par la mère, vivent et travaillent dans le Sud de la France. Mais cette mère revient et sème la jalousie dans ce Paradis Perdu aux personnages silencieux.

 

 - Deux adolescents dont le garçon est sourd s'égarent dans la campagne italienne. Pour cet Eté de Giacomo l'amour et le bonheur se manifestent au fil des belles images d'un film récompensé lui aussi par de nombreux prix.

 

Bonnes séances et bons film ! Par André RuellanL'édito de la semaine du 4 juillet 2012